This lecture focuses on the engraved title-page of Thomas Hobbes’s »Leviathan« executed by Abraham Bosse in 1651. This image is first discussed in relation to two earlier works by Hobbes that had included emblematic frontispieces: his translation of Thucydides in 1629 and his »De cive« of 1642. These images are in turn related to the broader visual conventions of English humanist frontispieces as a means of revealing some iconographically unique features of Bosse’s design. The »Leviathan« frontispiece centres on a male colossus, whose identity will be discussed, but the lecture also includes an analysis of some relevant female figures, including representations of Imperium, Libertas and Potestas, as well as personifications of America and Europe. Continue reading
Tag Archives: personnifications nationales
Thomas Maissen (Paris), Die Bedeutung der christlichen Bildsprache für die Legitimation frühneuzeitlicher Staatlichkeit
Featured
Introduction
Die Entwicklung des Toleranzkonzepts und die Ausbreitung der Religionsfreiheit erfolgten im Rahmen des modernen Staats und als eine seiner Hauptleistungen: der Schutz individueller Rechte gegen kollektive Überzeugungen, selbst wenn es diejenigen der staatstragenden Bevölkerungsmehrheit sind. Um dies zu gewährleisten, mussten sich unterschiedliche Punktionssysteme herausdifferenzieren, Religion und Politik. Wohl konzentrierte Letztere einerseits die Gestaltungsvollmacht für die Rechtsordnung exklusiv
bei Staatsdienern, die sich aber – andererseits – idealerweise Unparteilichkeit in der religiösen Sphäre auferlegten. Diese etwa in Lackes Epistola de tolerantia (1689) greifbare Trennung der Zuständigkeiten und der damit postulierte konfessionsneutrale Staat selbst waren allerdings ihrerseits auch erst das Ergebnis eines längeren Prozesses. An dessen Anfang stand dieselbe enge Verschränkung von spirituellen und politischen Gewalten und Funktionen, wie sie weltweit für vormoderne Zivilisationen typisch war, in denen das Wort «Religion» erst als missionarischer Import ein nur durch diese Begriffssetzung definiertes Funktionssystem eigener Qualität schuf. Continue reading
Alexandra Woolley (Toulouse), Louis XIV sur le »Trosne de la Piété«: le roi personnifié en mère charitable du royaume
Au lendemain du sacre du Louis XIV, en 1654, une médaille puis une gravure vinrent commémorer cet évènement et prédire au roi un avenir glorieux. Sur ces images, le jeune Louis est explicitement montré et nommé en figure de la »Charité«, entre la »Foi« et l’»Espérance«. Cette allégorie, en effet, avait constamment servi aux Bourbon à magnifier leur piété censée être aussi exemplaire que bienveillante mais aussi à accréditer le droit divin de leur souveraineté. Comme pour les rois avec saint Louis, les reines et régentes successives, Marie de Médicis et Anne d’Autriche avaient inscrit cette piété dans la lignée de Jeanne de France et avaient été représentées en »Charité«, en tant que mères miséricordieuses du Royaume, nourrices du peuple comme des futurs rois. Continue reading
Alvaro Pascual Chenel (Alcalá), »España con Religion y Justicia«. Iconography and Personifications of the Spanish Monarchy in the Seventeenth Century: Image and Propaganda
The idea of Spain as a nation during the ancient regime is difficult to define since it is a loose and imprecise concept. The Spanish monarchy during the 16th and 17th centuries is a much more complicated reality. It was a fragmented political network with a plurinational empire, whose domain reached extensive territories, many of them far in between, thus constituting a pluriterritorial monarchy as well as a supranational one, where several kingdoms and possessions with particular idiosyncrasies and differentiating traits converge. These differences were at times difficult to reconcile, as the only common denominator was that they all shared the same King- a foreign one to most territories- but with absolute power and sovereignty over his domains, a factor that was by no means stable. Continue reading
Damien Bril (Dijon), Pouvoir féminin et allégorie politique: Régence et personnification nationale en France au XVIIe siècle
Le thème de la personnification de la France est très souvent associé au XVIIe siècle à l’iconographie des reines. On le trouve ainsi traditionnellement exploité dans la mise en scène des mariages princiers, où il joue un rôle symbolique en soulignant et encadrant le rituel d’agrégation de la princesse étrangère à son nouveau pays, dont elle devient reine. Mais c’est surtout sous les régences que le motif se trouve le plus abondamment employé et le plus largement diffusé, lorsque la souveraine doit son accès au pouvoir à son statut de mère protectrice du roi mineur. Comme régentes, Marie de Médicis (1610–1614) et Anne d’Autriche (1643–1651) y font ainsi largement appel, et selon des objectifs et des mode de fonctionnement sensiblement comparables. On en trouve de nombreux exemples à des échelles et sur des supports très divers, aussi bien en gravure, sur les médailles ou dans les décors peints, jusqu’à l’appartement d’été d’Anne d’Autriche au Louvre (1655–1658) où ce thème clôt la séquence décorative conçu par Romanelli. Continue reading
Elena Kashina (York), The Temple of Transcendent Wisdom: the Image of the Virgin Mary as an Agent of Russia’s National State
This paper proposes to examine the creation and use of state personifications in the context of the formation of the Russian centralized state, under Grand Duke Ivan III and Tsar Ivan IV (the Terrible), drawing on a number of Marian iconographies, which became central to the political visual narratives of asserting sovereignty during the period.
Ivan III and Ivan IV were the two rulers during whose reign Moscow completed a transition from the capital of a principality to that of a centralised state. Ivan III (1462–1505) became the first ruler to assume the title of the Lord of All Russia, while Ivan IV (the Terrible) (1547–1584) was Russia’s first officially crowned and anointed Tsar. Continue reading
Chloé Perrot (Lille), Les personnifications des États dans les iconologies de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, importants témoins d’une Histoire politique
Les iconologies du XVIIIe siècle, héritières de Ripa, offrent aux artistes un répertoire plus
large que celui de leur célèbre aîné, bénéficiant de sources nouvelles et adapté à la société contemporaine. Les allégories de différents pays et des modes de gouvernement, en particulier, révèlent les préoccupations politiques de l’époque. Omniprésentes dans les ouvrages parus entre 1750 et 1791, elles n’adoptent pourtant pas systématiquement le schéma classique de la personnification. Si la figure féminine pourvue d’attributs apparaît bien dans le »Dictionnaire iconologique« d’Honoré Lacombe de Prézel et dans l’»Almanach iconologique« illustré par Hubert- François Gravelot puis Charles-Nicolas Cochin, elle est réduite à des bustes sculptés chez Gabriel Huquier et disparaît totalement dans la »Nouvelle Iconologie Historique« de Jean-Charles Delafosse, cédant la place à des trophées d’objets symboliques. Continue reading
Aubrée David-Chapy (Paris), Invention et exaltation d’une figure maternelle et mariale: le cas de la régente Louise de Savoie (1515–1531)
Dans la suite de ce que j’ai montré dans ma thèse soutenue en novembre dernier, je propose de me pencher sur la figure de Louise de Savoie, mère de François Ier qui, à la suite d’Anne de France, qualifiée de »vergier d’espérance« pour son action politique à la tête du royaume dans les années 1480–1490, crée un imaginaire dans le but d’exalter sa personne et son gouvernement en tant que régente. Continue reading
Romain Thomas (Paris), La Fiancée hollandaise. Usages politiques de la symbolique matrimoniale dans les Provinces-Unies au XVIIe siècle
Si la métaphore du mariage du prince souverain avec la personnification féminine de l’État est bien connue pour les monarchies française et anglaise entre la fin du Moyen Âge et la fin de l’époque moderne, le cas de la République des Provinces-Unies l’est beaucoup moins. Nous nous proposons d’examiner la question dans cet espace où, tout au long du XVIIe siècle, est employé le symbolisme du mariage de la Patrie (de Hollandse Maagd, la »pucelle néerlandaise«) avec le prince d’Orange. Continue reading
Benoît Dauvergne (Paris), La mère, l’héritier, la France. Représenter les naissances masculines de la famille royale au XVIIe siècle
Nous nous proposons de mettre en lumière les caractéristiques iconographiques et formelles d’un type de représentation dont la force suggestive semble avoir été particulièrement élevée dans l’imagerie et l’imaginaire de la France d’Ancien Régime: la naissance des héritiers présomptifs. Servie parfois par le talent d’artistes notoires, comme Rubens ou Vouet, d’ordinaire multipliée à l’envi par l’estampe populaire, notamment sur les almanachs, la figuration de cet événement décisif pour la dynastie régnante prend souvent la forme d’une rencontre où s’entremêlent allégorie et »nature«, et où la dimension politique s’auréole de connotations religieuses. Continue reading
Sylvain-Karl Gosselet (Paris), Deux femmes pour un continent: L’Europe
Le corpus des images révèle une étonnante métamorphose des représentations, et donc des idées, entre le XVIème et le XVIIIème siècle ; une allégorie remplace une figure mythologique dans le répertoire des artistes. Depuis l’antiquité, le mythe grec d’Europe, fille du roi Agénor de Phénicie, jeune vierge enlevée par Zeus transformé en taureau pour la conduire en Crète, incarne parfois le continent dans les arts. Mais au XVIème siècle, les artistes abandonnent massivement cette image au profit d’une toute nouvelle, née de l’imaginaire des hommes de la Renaissance, une allégorie de l’Europe chargée d’attributs et porteuse de sens nouveaux. La découverte de l’Amérique, les préoccupations humanistes, les inventions iconographiques, l’exigence de pensée figurée, une quête de plus de chrétienté et de politique, sont les raisons essentielles qui réduisent considérablement l’intérêt porté jusqu’alors à la figure du mythe antique d’Europe. L’allégorie de l’Europe dite chrétienne, née d’un modèle de la Vierge vers 1537, prend dorénavant un essor considérable dans les arts durant près de trois cents ans, reléguant l’essentiel des représentations du mythe à son acception fantastique. Continue reading
Lisa-Maria Speck (Frankfurt a. M.), Die jungfräuliche Königin als Personifikation ihres Reichs? Eine neue Perspektive auf die politische Ikonographie Elisabeths I. von England
Reich an Allegorien und emblematischen Allusionen, weist die politische Ikonographie Elisabeths I. von England (1558‒1603) eine bemerkenswerte ›Leerstelle‹ auf: Von einer einzigen Ausnahme abgesehen, fehlt in den Porträtgemälden, -drucken und -miniaturen der Monarchin jede Spur der Britannia oder vergleichbarer ›nationaler‹ Personifikationen. Dieser Befund korreliert mit einer panegyrischen Bildrhetorik, die Königin und Königreich seit den 1580er Jahren in hohem Maß miteinander identifiziert. Elisabeths Jungfräulichkeit mit der Denkfigur der herrscherlichen Doppelnatur verschränkend, geht diese Identifikation – so die These der Verfasserin – weit über die in der Konstitutionslogik frühneuzeitlicher ›Staatsporträts‹ angelegte Überblendung von Fürst und regnum hinaus: Der geplante Vortrag sucht den Nachweis zu erbringen, dass sich die bildliche Ineinssetzung von Virgin Queen und Inselreich analytisch als Personifikation fassen und in ihrer Suggestivkraft auf ein genderspezifisches Kalkül zurückführen lässt. Continue reading
Benoît Chêne (Saint-Cassien), Embodying the nation: collective identity and queenship under Mary Tudor (1553‒1558)
My presentation aims to provide a brief overview of the representational strategy used by Mary Tudor (1516‒1558) in order to shape the loyalty of her people. Right from the start of her reign in 1553, different types of rituals and a prestigious iconography were deployed to set up an encomiastic discourse focused on her female royal body. Based on a metaphorical and allegorical language, these pompous signs of royal pre-eminence materialized the fact that Mary crystallized in her body all the virtues that brought the harmony, the unity and the concord of the kingdom to perfection. Continue reading
Bettina Morlang-Schardon (Rom), Himmelskörper – Zur Allegorese ideeller Souveränität im Genua des Seicento
Nach dem Ende der Genuesisch-Spanischen Allianz im beginnenden 17. Jahrhundert beschlossen die Collegi 1637, juristisch legitimiert durch den Besitz der Königreiche Korsika und Ligurien und theologisch inspiriert durch den Kapuzinerpater Zaccaria da Saluzzo, die Erhebung der Jungfrau Maria zur »Signora e Patrona e Regina« des Genuesischen Staates. Ab den 1640erjahren entwickelte die Republik infolgedessen ein neues Konzept der Außendarstellung, das neben der Anpassung des Zeremoniells auch die Herausforderung der Gestaltung eines visuellen Programms zur Demonstration des neuen Souveränitätsanspruches einschloss. Die Ikonografie der sternenbekrönten Himmelskönigin zierte fortan neben den Revers der Genuesischen Münzen, auch politisch relevante Orte wie die Cappella dei Dogi und die Loggia dei Banchi, wo sie als Beschützerin des Territoriums und Lenkerin seiner Geschicke inszeniert wird. An ihre Seite treten in der zweiten Hälfte des Seicento zwei weitere weibliche Figuren, die gemeinsam mit der Heiligen Jungfrau zu Chiffren des Genuesischen Anspruchs auf Souveränität werden. Continue reading
Massimo Galtarossa (Padova), Le personificazioni allegoriche di Venetia nelle orazioni politiche del Cinquecento
Nel 1982 lo storico Gaetano Cozzi osservava che, dopo l’incendio di Palazzo ducale del 1577, erano state erette due statue in pietra sulle due facciate dell’edificio raffiguranti una la giustizia e l’altra Venezia »in forma di giustizia« in modo tale che osservando il centro del potere dalla piazzetta o arrivando dalla parte della laguna l’emblema della Repubblica era condensato nella sollecitudine nel rendere giustizia ai propri sudditi. Si trattava di una personificazione allegorica di Venezia presente fin dal Medioevo in sculture, medaglie, monete ed emblemi di non univoca lettura. Continue reading